Client habitué du CIMEQ – Centre d’Innovation en Microélectronique du Québec, Les Produits Thermo Concepts Inc. est maintenant reconnu comme un chef de file pour ses solutions innovatrices dans l’industrie de l’eau embouteillée. Mais cela a-t-il toujours été le cas?
Serge Poulin : Puisque j’ai une formation d’ingénieur mécanique, mon entreprise offrait des refroidisseurs d’eau mécaniques, jusqu’à ce que je décide de travaille avec le CIMEQ, en 2009. Alors non, jusque-là, je ne peux pas dire que nous étions un chef de file en matière d’innovation. Toutefois, cela allait changer du tout au tout!
CIMEQ : Comment avez-vous eu connaissance que le CIMEQ pouvait vous aider?
Serge Poulin : Avant l’actuel MEIE, il y avait un ministère du Développement économique, de l’Innovation et de l’Exportation. Je cherchais des moyens d’innover et je me suis adressé à un bureau local. C’est là qu’on m’a parlé des centres collégiaux de transfert de technologies (CCTT). La microélectronique était exactement l’expertise que je recherchais et c’est en 2009 que j’ai contacté le directeur technique du CIMEQ, Sylvain Guillemette, qui allait devenir une ressource extraordinaire pour Les Produits Thermo Concepts Inc.
CIMEQ : Quel a été le premier mandat que vous avez confié au CIMEQ – Centre d’Innovation en Microélectronique du Québec?
Serge Poulin : Un de mes produits me donnait des maux de tête et nécessitait des améliorations. J’en ai parlé à Sylvain Guillemette. Il comprenait ma problématique et m’a conseillé de demander une visite interactive auprès du Conseil national de recherches Canada (CNRC). À peu de frais, cela m’a permis de mandater le CIMEQ pour 20 h d’analyse, qui aboutirait à une solution électronique à mon produit. C’était le début d’une belle aventure!
CIMEQ : Pourquoi avez-vous décidé de continuer à travailler avec le CIMEQ, plutôt que d’embaucher votre propre personnel en recherche et développement?
Serge Poulin : Il y a beaucoup d’avantages à travailler avec le CIMEQ. Bien sûr, il y a des subventions disponibles. J’apprécie qu’on m’offre de la formation sur les services offerts, en plus de développer des solutions électroniques pour mes produits. Cela me permet de garder le contrôle sur mes affaires. De plus, la propriété intellectuelle de chaque projet m’appartient. Avec le CIMEQ, je n’ai pas les mains liées.
CIMEQ : Entrevoyez-vous des projets d’innovation à long terme avec le CIMEQ?
Serge Poulin : C’est sûr! Tout récemment, on a entamé le développement de la prochaine génération des fontaines d’eau destinées au marché de la restauration, qui impliquera, entre autres, de l’Internet des objets. On ne s’arrêtera pas là. Nos produits seront de plus en plus connectés. Et on garde aussi des surprises pour la suite!